Mieux comprendre votre enfant
Du haut de ses 3 ans à peine, votre enfant tape, mord, donne des coups de pieds à ses petits copains voir à vous-même et vous voilà complètement désemparé.
Cette agressivité est fréquente chez les jeunes enfants, même si ce n'est pas un passage obligé. Cette violence ne doit pas s'installer, c'est aux parents de la stopper.
En effet, beaucoup d'enfants tapent avant d'avoir la parole, c'est une façon pour eux de tester l'autre ou d'exprimer leurs mal-être ou au contraire de montrer que ce sont eux les plus forts, bref qu'ils existent.
En effet, beaucoup d'enfants tapent avant d'avoir la parole, c'est une façon pour eux de tester l'autre ou d'exprimer leurs mal-être ou au contraire de montrer que ce sont eux les plus forts, bref qu'ils existent.
Savoir se remettre en question
La tentation de donner une fessée à votre enfant pour le punir du fait qu'il tape est à proscrire.Un jour, il vous dira : "Même pas mal" et là, vous ferez quoi ? C'est la porte ouverte à l'escalade de la violence. De plus, un enfant qui reçoit des fessées agira aussi par mimétisme (à la maison, j'ai des fessées, donc j'ai le droit de taper).
Il faut savoir dire NON. Lorsqu'il frappe des petits camarades dites lui de façon ferme que cela vous fait de la peine lorsqu'il se comporte ainsi et qu'il sera puni (par exemple : privé de sorties, de certains jeux vidéos ou de télévision). Toujours expliquer la punition et rester logique dans votre façon de poser les limites. Les deux parents doivent aussi être en total accord à ce sujet afin de faire bloc.
Vous verrez, vous serez récompensé rapidement, si vous restez ferme et constant.
Vous verrez, vous serez récompensé rapidement, si vous restez ferme et constant.
Vous
redoutez que votre loulou ne vous fasses une crise en magasin parce
qu'il aura vu un jouet ou un bonbon ? Qu'il vous donne des coups de pieds et hurle devant tout le monde.
Tout d'abord, avant de vous rendre au supermarché, dites lui, ce que vous attendez de lui (qu'il soit sage et ne fasse aucune comédie).
Tout d'abord, avant de vous rendre au supermarché, dites lui, ce que vous attendez de lui (qu'il soit sage et ne fasse aucune comédie).
Une
fois, dans le magasin (bien sur, s'il est en âge), responsabilisez-le en
lui faisant prendre le pain par exemple, faites lui sentir les fruits et faites les lui peser, puis coller l'étiquette...Évitez les rayons sucreries et jouets afin de ne pas le tenter.
Et si malgré tout, il fait une crise, ne cédez pas à son caprice, même
si les clients ont tous les yeux rivés sur vous et que vous éprouvez un
sentiment de honte. Mettez-vous à sa hauteur et
regardez-le dans les yeux et parlez fermement à votre enfant, dites lui que vous n'êtes pas d'accord. Puis ajouter que de retour à la
maison, il sera puni car il n'a pas respecté votre accord. Surtout allez jusqu'au bout des choses (bien appliquer une punition en rentrant).
Certains parents ne relèvent même pas les actions de violence de leur bambin, bien entendu, comme dit le proverbe "qui ne dit mots consent". C'est une réaction démissionnaire autant pour leur propre enfant que pour les enfants qui subissent, ainsi que pour eux-mêmes car à l'adolescence, les relations risquent d'être compliquées.
Sources : Patricia Chalon (psychologue)
et Edwige Antier (pédiatre)
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